Jean-Luc Jehan

Jusqu’à nos jours

7 mars - 21 avril 2012

L’encre se dépose, dessine, géométrise le séjour anticipé des signes,

signe l’imperfection des ombres et des nuées,

blanches, neigeuses, nuageuses …


Résonne ici, l’éclair d’un visible qui se meut d’une usure, obstinément renouvelée sans que ne cesse le processus de l’entame.

Des oxydes saisissent les pensées joyeuses d’une obscurité lumineuse, 

dissipée par les indisciplines d’un étoilement devenu sphérique .

Brèves, ici, les étoiles filent…


L’ange échoit, échu de sa chute, accidentelle, mortelle et remisée dans l’antre

d’un ici, là.


Ici et là, des nappes de brume sollicitent l’intervention d’un interminable aveu, ajourné de circonstances d’où se répandent de lointaines résonances liturgiques. Nul ne sait, nul ne peut se circonscrire des influences honteuses de la mélancolie, phase d’une interception de l’hier et de l’autre là.


Solitudes d’été, épures de moiteurs furtives, inventives de chromatismes,

aveugles, transparents, lucides …

Eaux fortes de l’étant, présent, poème d’une histoire qui ne se résout de se dissoudre.


«Jusqu’à nos jours»

Jean-Luc Jehan